Kaluchua – Culture animale

Chez mon père, notre porte d’entrée comporte un heurtoir qui fait usage de sonnette. Un après-midi, quelqu’un frappe à la porte. On ouvre. Personne ne semble présent dans l’entrée, du moins à hauteur d’homme. Pourtant, Figaro, mon beau grand chat noir qui à l’époque devait avoir environ 1 an vient de rentrer dans le corridor. Stupeur. Il aurait frappé volontairement à la porte? Cela semble un peu fort quand même: nous mettons ça sur le coup du vent, du hasard … 

Le lendemain, on frappe à la porte. On s’en va ouvrir: Figaro rentre. Et il sera ainsi, de jour comme de nuit (oui, de nuit aussi) durant plus de 17 ans. Mon chat a appris à frapper à la porte. Le pire, c’est que si on n’ouvre pas vite assez, il le fera plusieurs fois d’affilée (en fonction de la météo vous voyez). Et il frappera également pour faire rentrer un de nos autres chats (trop petite que pour atteindre le heurtoir) SANS rentrer lui-même. Nous n’avons jamais su comment il avait trouvé l’astuce. Est-ce qu’en s’étirant sur la porte il aurait bouger au heurtoir et donc aurait assimilé cela à l’ouverture de la porte ? Ou bien aurait-il observer quelqu’un et reproduit de geste ? Il m’a fallu du temps avant de le voir de mes yeux frapper à la porte étant donné qu’il ne se donnait pas la peine de frapper à la porte si j’étais dehors avec lui (a priori, je pouvais le faire rentrer facilement). Je ne sais pas si nos autres chats ont jamais essayé. Le heurtoir est fort haut, tous n’ont pas la taille suffisante que pour l’atteindre. Le fait est que Figaro a appris à frapper à la porte pour qu’on vienne lui ouvrir et lui permettre de rentrer. 

Figaro, mon beau chat noir.
Figaro, mon beau chat noir.

Ce débat sur la capacité d’un animal non-humain à apprendre dans une démarche qui sort du schéma « action-récompense-réitération » fait des émules parmi le monde l’éthologie ( = étude du comportement animal) et de la psychologie. Pour inaugurer cette première semaine de l’éco-défi du mois de mars, j’ai envie de partager avec vous quelques histoires intéressantes sur la culture animale.

Kaluchua, quand Descartes rencontre l’Orient

Qu’entends-je par culture animale ? Vous êtes familiers d’un certain Charles D. Qui a donné son nom à une célèbre théorie scientifique : le darwinisme, théorie actuellement en usage pour expliquer l’évolution des espèces. L’évolution des espèces repose sur une base génétique. Cependant, en parallèle, on observe des phénomènes de transmission culturelle dans certains groupes d’animaux. La culture animale englobe les innovations propres à un groupe d’animaux et se propage au fil des générations, non pas par voie génétique, mais par le biais de l’apprentissage social.

Je ne vous dis pas à quel point ce concept fut vu comme un pavé dans la mare ! Certains parlent carrément de « révolution copernicienne des sciences de la vie ».[1]

A ce point-là me direz-vous ? Oui. Nous sommes au XXème siècle, période où perdure le concept d’animal-machine de Descartes. Au-delà de aspects philosophiques de l’être, Descartes a également profondément affecté le monde de l’éthologie. Les animaux non-humains sont considérés comme des machines à la belle mécanique et aux rouages bien huilés réagissant à une série de stimuli externes et internes selon un schéma fixé par la génétique. Ils n’ont ni conscience, ni raison. Ils ne sont qu’instincts.

Les sciences ont généralisé les approches dites « réductionnistes » : en homogénéifiant l’ensemble des conditions et paramètres d’une étude, cela permet de travailler sur un facteur d’intérêt, sans bruit de fond ni interférence. Le contrôle est de mise. Une bonne expérience doit être reconductible : sans cela, elle ne vaut (quasi) rien.

Imaginez alors la perplexité des scientifiques de laboratoire quand les hommes et femmes de terrain – notamment des primatologues- ont commencé à leur rapporter des observations de « cultures » animales. L’accueil fut glacial, pour ne pas dire méprisant dans certains cas.

Parmi ces scientifiques de terrain, il y a l’anthropologue-écologue Kinji Imanishi. C’est à lui qu’on doit le terme kaluchua, propre à la culture animale mais peu utilisé.

Place aux histoires !

Imo, ses patates douces et son blé

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Macaque japonais – « Snow Monkeys, Nagano, Japan » by Yblieb – Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

Japon, sur l’île de Koshima. Afin de pouvoir approcher un groupe de macaques (Macaca fuscata), l’équipe japonaise de Kinji Imanishi décide de les appâter avec des patates douces. Les singes mangent les tubercules crus, l’étude du groupe se poursuit. Jusqu’au jour où…

On constate qu’une femelle, Imo, va préalablement laver au ruisseau la patate qui fera son repas. Lavé, le tubercule est sûrement plus savoureux que terreux ! Un comportement que beaucoup de scientifiques occidentaux auraient qualifié d’anecdotique mais que l’équipe japonaise a suivi avec grand attention. Et ils ont eu raison.

Petit à petit, les habitudes du groupe changent. La mère d’Imo, ses compagnons du même âge découvrent qu’au final, une patate douce lavée est bien meilleure ! Les jeunes suivent le mouvement de la nouveauté et après plusieurs années, seuls les rétifs mâles âgés continuent de manger leurs patates douces terreuses ! La gastronomie ne s’arrête pas là : Imo va même jusqu’à laver sa patate douce dans l’eau de mer. Ce comportement nouveau deviendra une habitude alimentaire au sein du groupe, transmise aux plus jeunes par l’observation de leur mère.

Lavage de patates douces -  Photo : Japanese Monkey Center, Aichi
Lavage de patates douces – Photo : Japanese Monkey Center, Aichi

Voilà pour l’histoire des patates douces. Mais la créativité ingénieuse d’Imo ne s’arrête pas là. Et je suis sûre que beaucoup d’entre nous n’aurait tout simplement pas penser à faire ce qui va suivre.

En plus des patates douces, les chercheurs distribuaient des grains de blé, lancés sur la plage. Les macaques triaient donc les petits grains dorés à même le sable. Jusqu’au jour où Imo prit par poignées les grains mélangés au sable pour… les jeter dans l’eau. Le sable plus dense coulait, les grains appétissants flottaient : le tour était joué ! Tout comme pour le lavage des patates douces, le tri du blé par densité entra dans les habitudes culturelles du groupe. Une révolution culturelle !

Les mésanges de Swaythling

Parmi les oiseaux, ceux sur lesquels on aurait beaucoup à raconter, ce sont les corvidés. J’aurai sûrement l’occasion de vous en reparler. Aujourd’hui, le devant de la scène est aux mésanges bleues, un des plus beaux exemples de comportement culturel que je connaisse !

mesangeRetour sur le sol européen, plus précisément anglais, dans la vile de Swaythling. Nous sommes en 1921, et le livreur de lait vient de déposer sur le pas de votre porte la bouteille journalière, prélude à votre thé du matin. A peine levé, vous vous réjouissez de découvrir le lait frais, et d’agrémenter votre breakfast de la crème en surface. Malheur pourtant ! Un éhonté voleur a rompu le couvercle et siphonné l’onctueux délice… Vos voisins compatissent, évidemment. Jusqu’au jour où, eux aussi, sont victimes du larcin. Quel espiègle garnement s’amuse donc à siroter la crème du lait journalier ?

Vous l’aurez devinez bien sûr : les mésanges bleues ! Les petites intrépides, une fois le livreur parti, en profitaient pour percer l’opercule, et ni une, ni deux, se délectaient de la crème de lait !

De jour en jour, le mouvement s’amplifie : de l’anecdote qui fait sourire, cela devient un phénomène national en 1941. Il était impossible que la transmission génétique soit à l’origine de ce mouvement, au regard de la vitesse de propagation. Le pillage avait dû se répandre dans la population anglaise par le biais d’imitation ou d’apprentissage. Une innovation non dictée par les gènes. Un comportement non instinctif, càd qui n’était pas le résultat automatique d’une série de stimuli. Une observation renversante qui a bien failli rester de l’ordre de l’anecdote, les chercheurs y travaillant ayant conclu « qu’en l’absence de preuves expérimentales plus précises, il n’est pas fructueux de poursuivre la discussion ». Heureusement que l’équipe d’Imanishi est arrivée à cette période.

Les noix de Taï

Retour chez les singes, les chimpanzés de la forêt de Taï cette fois-ci, en Côte-d’Ivoire.

Si l’on a longtemps admis que les outils étaient le propre de l’humain, bien des espèces nous ont donné à revoir notre copie ! Dans cette communauté de chimpanzés, un marteau et une enclume sont soigneusement sélectionnés afin d’ouvrir des noix de coula, résistantes à une pression de 1,5 tonnes, dont les amandes offrent un apport en énergie non-négligeable. Cette pratique est typique de la communauté et requiert un long apprentissage (8 ans environ) dans le choix et le maniement des outils, apprentissage généralement supervisé par la mère.

Chimpanzé de la la forêt de Taï s'exerçant au cassage de noix. Photo tirée de van Schaik, 2012
Chimpanzé de la la forêt de Taï s’exerçant au cassage de noix. Photo tirée de van Schaik, 2012

L’idée de la transmission par observation et imitation est admise au sein des psychologues : l’animal est capable de faire le lien entre ses actes et le résultats. Par contre, la possibilité qu’il existe une théorie de l’esprit chez les primates non-humains est au mieux farfelue, au pire inadmissible. Qu’est-ce donc que la théorie de l’esprit ? C’est ce qui consiste à attribuer une intention, des croyances à autrui. Admettons que vous venez de ranger du chocolat dans l’armoire. Votre amoureux(-se) décide, pour vous faire une blague, de le cacher sous l’oreiller. Puis, nonchalamment, vous dit qu’il aimerait bien un chocolat chaud à la cannelle. De bonne volonté, vous partez donc chercher le chocolat… Où ça donc ? Dans l’armoire ! En lisant cet exemple vous saviez que l’armoire était l’endroit connu du rangement, vous avez attribué une croyance à un personnage (= où allait-il chercher le chocolat ) tout en connaissant le véritable emplacement (= l’oreiller).

Je ne vais pas débattre si oui ou non les primates non-humains sont capables de mettre en place la théorie de l’esprit. Mais j’ai envie de vous présenter une observation de terrain réalisée avec les chimpanzés de Taï par Hedwige et Christophe Boesch [1] que je trouve fantastique.

Une jeune femelle chimpanzé s’exerce à casser des noix de coula sous le regard attentif de sa mère. En plein apprentissage, la petite a beau tourner son enclume et son marteau, elle ne parvient pas à casser la solide noix. A ce moment, sa mère se lève et s’approche d’elle. Immédiatement, la petite chimpanzé lui tend le marteau. Sa mère va, à ce moment là prendre 1 minute entière pour tourner lentement le marteau sous le regard de sa fille. Une fois le mouvement accompli, elle cassera une dizaine de noix qu’elle partagera avec son enfant avant d’aller se rasseoir. La jeune chimpanzé récupère le marteau, le positionne exactement comme sa mère vient de lui montrer et parvient à casser 4 noix en 15 minutes. Certes ce n’était pas parfait, elle continua a donc ses efforts en ajustant cette fois-ci, non plus le marteau, mais la position de la noix sur l’enclume.

En observant sa fille, la mère a compris d’où venait son erreur, lui a montré comment la corriger et la jeune apprentie a eu tout l’air de tirer parti de cet enseignement !

J’espère que ces quelques illustrations d’un des aspects les plus fascinants du monde animal vous auront plu. La curiosité, l’observation et la conscientisation sont les premiers pas vers le respect, peu importe l’espèce.

Cet article est le premier de ce mois qui sera consacré à l’éco-défi organisé sur le blog Echos Verts de Natasha ayant pour thème Apprendre à connaître, respecter et protéger les animaux. Retrouvez l’introduction et le programme de ce mois ici.

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A suivre : un indice !

insecte

Source bibliographique : [1] Kaluchua, cultures, techniques et traditions des sociétés animales par Michel de Pracontal aux éditions Seuil

20 réflexions sur “Kaluchua – Culture animale

    1. J’aime bien partagé ce genre d’infos: je suis curieuse de nature, et pour moi c’est la meilleure façon de découvrir et donc de respecter. Alors pour les moins curieux, ou ceux simplement qui n’y pensent pas, je passe directement à la case découverte 😉 Contente que cela t’ait plus Natasha 🙂

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  1. rese

    alors, des cours comme ça j’en veux toutes les semaines !!!
    j’adore, j’adore, j’adore !!
    je ne sais pas si tu avais vu la vidéo sur lune vache (ben oui … encore et tjrs 😉 ) qui avaient réussi à ouvrir son enclos (en Angleterre ), pousser la porte et appuyer sur le truc pour faire descendre le grain……
    le Mr avait mis une caméra dans l’étable car il ne comprenait pas pk le grain diminuait aussi vite !!!
    😀 😀
    merci pour cette belle leçon ❤

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    1. Excellent l’histoire de la vache ! Les animaux sont de très bons observateurs et savent vite copier certains de nos comportements (surtout s’il y a récompense à la clef !)
      Merci Résé pour ton message qui donne le sourire, on se retrouve vite pour un nouvel article découverte !

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  2. Ton anecdote sur ton chat me fait beaucoup penser au mien qui pour sortir dehors miaule et s’étire sur la porte pour essayer de faire bouger les clés. Il a très vite compris que le bruit de clé était pour lui un signe de porte qui s’ouvre!
    J’ai toujours considéré les animaux comme des êtres intelligents, mais depuis que je les côtoie tous les jours, j’en suis de plus en plus persuadée!

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    1. Ils sont dotés d’un bon sens de l’observation qu’ils parviennent vite à mettre en pratique 😉 Quand j’étais petite, on avait une petite chatte qui sautait aux poignées de portes pour les ouvrir ^^ ils ont l’art de se faire comprendre, c’est parfois incroyable !

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  3. J’avais déjà entendu l’histoire des patates douces, mais quand on l’entend toute seule comme ça, il est bien vrai que ça apparaît comme un peu anecdotique! Mais accompagnée de toutes ces autres histoires, ça devient une véritable découverte, une possibilité de prise de conscience sur la réalité du monde animal qui est souvent beaucoup plus complexe et merveilleux qu’on veut le croire!
    Ce sera un plaisir de te lire tout le mois!^^
    K.

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  4. Waou, qu’il est intéressant ton article ! J’en ai décalé de 20 minutes mon heure de coucher 😉 (le temps de lire puis de raconter les anecdotes une par une à mon chéri !)
    Je me souviens avoir vu un reportage où une dame était devenue amie avec un corbeau (qui était du coup libre, mais restait au près d’elle). Il affectionnait par dessus tout se balader en volant pendant qu’elle conduisait sa vieille coccinelle, toit ouvert. La dame, vivant en pleine campagne, laissait les clés sur son auto. Et bien quand le corbeau avait envie de partir se balader, il tournait les clés avec son bec pour démarrer la voiture !
    Merci pour ce premier article 🙂

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    1. 🙂 Merci Clémentine, tout commentaire m’a fait grandement plaisir !
      L’histoire du corbeau est fantastique. Les corvidés sont des oiseaux extrêmement intelligents: on aimerait bien en avoir un domestique plus tard, libre mais qui revienne chez nous. Un ami de mon beau-père avait recueilli un jeune corbeau de la sorte.
      A très vite Clémentine !
      PS: j’envie ton heure de coucher ! 😉

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  5. salycile

    J’a-dore !
    C’est juste un article excellent ! Merci beaucoup ! J’adore lire ce genre de chose, ou voir les animaux nous montrer qu’ils ne sont pas que des bêtes là pour nous nourrir ou nous divertir.
    J’ai hâte de voir ce que vous nous avez préparé d’autre 🙂

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  6. Merci pour ce partage !
    Mon ancienne chatte parvenait à ouvrir la porte de mon studio (au sein d’une maison unifamiliale). Elle s’agrippait à la poignée puis appuyait ses pattes sur le chambranle pour tirer la porte (eh oui, ce n’était même pas pousser la porte!). Du coup, je devais fermer la porte à clef. Elle adorait aussi boire au robinet et m’observait l’ouvrir et le fermer. Je lui disais : « désolée t’as pas de pouce opposable, ça va pas le faire » :-D.
    Je suis aussi fascinée par mes canards. Comme un premier couple a succombé sous les assauts d’une fouine, je suis plus protectrice avec le deuxième couple installé. Mais bon à la base, les canards préfèrent dormir dehors. Après une semaine, j’ai laissé tomber de leur courir après pour les rentrer le soir, je voulais alors installer une radio pour éloigner les prédateurs. Et hop, voilà qu’ils rentrent tout seuls. Bon ben, cool. Maintenant ils rentrent d’eux-mêmes quand j’arrive ou, tout au plus, je dois les interpeller.
    J’avais vu aussi, il y a quelques mois, sur le site d’arte, un documentaire sur des babouins qui vivaient avec des chiens et des chats. Alors que les chiens en question, à la base, attaquent ces babouins. Du coup, les chiens « adoptés », protégeaient leurs amis babouins des autres chiens qui pouvaient les attaquer. Les comportements sociaux des babouins entre eux étaient aussi appliqués aux chats et chiens (manière de se saluer, épouillage, etc.). Donc voilà, y a pas que les humains qui câlinent d’autres animaux :-D.

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    1. Incroyable ton chat qui ouvrait la porte, quelle dextérité !
      Les chats et l’eau, c’est toute une histoire tu sais. Je connais plusieurs chatons qui sont passé par la phase de fascination de robinet et de l’eau courante ! Et d’autres grands chats (chez mon frère notamment) qui adore l’eau courante. Un des miens aussi d’ailleurs, mais lui c’est pour jouer avec le filet qui coule plutôt que pour boire.
      Les animaux font des associations d’entre-aide et de partage étonnantes, je pense connaître ce reportage, ou du moins j’en ai déjà vu un similaire.
      Merci pour ton passage 😉

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  7. Mande

    Je confirme les chats qui ouvrent les portes en sautant sur la poignée j’en connais beaucoup ! Mes quatre chats préfèrent aussi de loin l’eau courante qui coule au robinet directement, c’est un problème pour accéder à l’évier et faire simplement la vaisselle, dès qu’on s’en approche ils sont tous dedans….
    Je pourrais te raconter beaucoup d’autres histoires comme celle de mon deuxième chien qui à 5 ans a choisit notre maison pour y vivre alors qu’il vivait à quelques km de chez nous mais ne semblait pas se plaire là où il était. Ou celle de mon vieux poney que j’ai adopté pour qu’il finisse ces jours tranquilles après une vie harassante dans un centre équestre et qui choisit lui même de nous suivre quand nous partons avec ses copains en balade ou de rester à la maison bien tranquille quand il n’en a pas envie. Ce qui est délicat c’est donc de savoir qu’elle sera son humeur pour prévoir ou non un cavalier pour qu’il ne soit pas totalement livré à lui même quand il choisit de nous suivre !

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